Fin de l’aventure …

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L’aventure des Normandisent prend fin avec ce dernier article.

Victor Delépine et moi-même remercions sincèrement nos lecteurs. Mais avant tout, nos remerciements et nos félicitations vont à notre toute petite équipe de rédacteurs en herbe qui, durant toute cette dernière année scolaire, a réussi à vous écrire 25 articles.

Alors bravo à Lya, Loris, Emma et Néo !

Nous avons pris un grand plaisir à  être vos rédacteurs en chef  et d’avoir eu l’occasion de vous accompagner dans l’éducation aux médias, la maîtrise de la langue et de l’outil informatique. Pour nos collégiens, être apprentis journalistes leur a permis de valoriser leur soif  de communication et d’information.

Merci également à Mme Morel pour son soutien. Tendre pensée pour L. R.

Isabelle Bombois Mahieu – Victor Delépine. Illustration : https://www.synergeek.fr/

Bientôt un collège « Johnny Hallyday » à Flers ?

JOHNNY HALLYDAY

Notre collège, construit entre 1963 et 1967, va être réhabilité. A cette occasion, le CVC, suite à un sondage mené au sein du collège, souhaiterait changer le nom du collège et voudrait qu’il s’appelle « Collège Johnny Hallyday ».

Mais qui attribue un nom à un établissement scolaire ? Les Normandisent ont mené l’enquête.

La dénomination ou le changement de dénomination des établissements d’enseignement public est de la compétence de la collectivité territoriale de rattachement. Plus précisément, « la disposition législative (loi n° 83-663 du 22 juillet 1983) prévoit expressément que la dénomination des établissements publics locaux d’enseignement sera désormais de la compétence des départements, pour les collèges, et des régions pour les lycées et établissements d’éducation spéciale. Compte tenu de la spécificité de ces établissements, les conseils généraux et les conseils régionaux devront, avant d’arrêter leur choix, prendre l’avis du maire de la commune siège de l’établissement ainsi que du conseil d’administration de l’établissement. ». (Source )

Pour que les membres du CVC arrivent à rebaptiser leur établissement, il faut donc qu’ils arrivent à convaincre Mme Morel, chef d’établissement, ainsi que l’ensemble du conseil d’administration. Il faudra aussi qu’ils aient l’accord de Monsieur Goasdoué, Maire de Flers. Sans oublier le conseil départemental, en charge des collèges, en particulier Christophe de Balorre, président, ainsi que Béatrice Guyot et Lori Helloco, conseillers départementaux de Flers. C’est d’ailleurs M. de Balorre qui a officiellement annoncé la rénovation du collège le 18 mars dernier.

Les Normandisent ont interviewé Mme Morel pour connaître son avis. Surprise, elle n’est pas contre le projet !

Presque aucun élève du collège ne sait qui est Jean Monnet. Vous-même, saviez vous de qui il s’agissait avant d’être nommée ici ?

Oui, bien sûr ! C’est un des constructeur de l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui. D’ailleurs, il y a un article qui le présente sur le site du collège et un article le concernant est imprimé dans vos carnets de correspondance. Dommage que les élèves n’en n’aient pas pris connaissance. Néanmoins, je reconnais aussi que son nom est un peu tombé aux oubliettes, un peu comme Jean Guehenno.

Un sondage a été mené auprès des élèves de 3e pour savoir s’ils voulaient changer le nom de leur collège. C’est le oui qui l’a emporté. Qu’en pensez-vous ?

Le nom d’un établissement scolaire est important. Les élèves doivent pouvoir en être fiers et surtout connaître les valeurs portées par ce nom. Je trouve très très bien que les élèves s’intéressent au nom de leur collège, cela prouve qu’ils l’apprécient. J’ai pris connaissance du résultat du sondage dont vous parlez. Je regrette néanmoins de ne pas avoir été avertie de cette démarche avant.

Vous connaissez donc les résultats. Qu’en pensez-vous ?

Je suis très surprise du choix final, Johnny Hallyday. Mais en même temps, cela prouve que les élèves sont réceptifs à l’actualité. On en parle énormément depuis son décès ! Pour ma part, c’est un chanteur que j’aime beaucoup. Je suis même allée le voir plusieurs fois en concert.. Proposer que le collège soit baptisé de son nom, c’est lui rendre hommage. Cela serait une première : il n’y a aucun établissement en France qui s’appelle ainsi !

Allez-vous soutenir les élèves du CVC dans leur démarche ?

Je vais sans doute inviter leurs représentants au premier conseil d’administration de l’année afin qu’ils présentent leur projet aux membres élus. Mais il faudra qu’ils aient des arguments pour réussir à convaincre. A eux aussi de prendre contact avec Monsieur le Maire et nos conseillers départementaux.

John Watson – Eugénie Grandet,  – pixabay – canvas.

Un nouveau nom pour un nouveau collège !

Le collège Jean Monnet va faire peau neuve ! En effet, notre établissement, construit dans les années 60, va enfin être rénové ! 
La réhabilitation sera comparable à celle que le collège Sévigné, rue de Belfort, a connue, il y a quelques années.  La SEGPA sera, à l’occasion de cette rénovation, intégrée à l’ensemble.  Le chantier debutera en 2020. Il devrait durer environ deux ans, voire plus. Les élèves seront accueillis dans des modulaires le temps des travaux.

Mais va-t-il continuer à porter le même nom ? Car finalement, quasiment personne ne connaît qui se cache derrière son nom ! Pour rappel, quasiment tous les élèves pensaient, lors d’un précédent sondage que Jean Monnet était celui qui avait construit le collège !

Nous avons donc décidé de lancer un sondage auprès des troisièmes pour avoir leur avis. Les élèves ont voté, seuls 3 ont souhaité que le collège conserve son nom actuel.

Voici le top trois des noms proposés par les élèves de troisième :

Médaille de bronze avec 5 votes : « Paulette Duhalde » (1921-1945), héroïne flérienne de la résistance,morte en déportation à Ravensbrück. « Il y a une stèle à son nom sur la place du marché. Monsieur Monsimier nous en a beaucoup parlé en cours d’histoire » explique un des élèves interrogés.

Médaille d’argent avec 7 votes : « Saint Michel », du nom du quartier voisin rattaché à l’établissement. « Je suis fier de mon quartier et je trouve que ça serait bien si le collège pouvait s’appeler pareil. » « Pont-Féron », nom d’un autre quartier rattaché au collège, a fini au pied du podium avec 4 votes en sa faveur.

Johnny_Hallyday_—_Beacon_Theater_2012Et le grand gagnant avec 18 votes est … « Johnny Hallyday » !

« C’était un grand chanteur ! Mes parents en sont super fans ! » raconte une élève qui a voté pour lui. « Moi mon grand-père m’a raconté quand il est mort qu’il l’avait rencontré une fois à Flers, quand il était jeune » se souvient un autre. « Au moins, on le connaît, c’est pas comme Jean Monnet. Là tout le monde saura qui c’est ! » conclue un troisième élève.

 

Ce résultat a été transmis aux membres du CVC (conseil de vie collégienne) qui auraient décidé d’interpeller Mme Morel, chef d’établissement pour connaître la procédure à suivre pour que notre collège puisse changer de nom et s’appeler collège Johnny Hallyday. La principale aurait alors proposé d’en « discuter avec l’ensemble de la communauté éducative à l’occasion de la prochaine rentrée. »

Victor Goodwood, 4e – photographie : wikipédia

Vive France Bleu Normandie !

spip.phpVendredi 26 avril, le matin, les élèves de 4eme de l’option média accompagnés de leurs enseignants sont allés à Caen dans les locaux de la radio France Bleu Normandie pour rencontrer l’équipe, en particulier le directeur M. Desaint . L’après-midi, de retour au college, les élèves ont fait un debriefing de la matinée et enregistré des podcasts sur les métiers de la radio.

Après une heure de bus, le groupe est arrivé Rives de l’Orne où se trouvent les studios. Tout d’abord, M. Desaint a divisé la classe en deux pour, d’un côté faire visiter les locaux et, de l’autre regarder des vidéos sur l’histoire de la radio. Lors de la visite, les élèves ont pu découvrir l’organisation des studios d’enregistrement et comprendre comment ils sont insonorisés : les murs ne sont pas parallèles, il y a des pièges à son, de la paille compacte sur les murs permet d’aspirer les sons parasites … ainsi les enregistrements sont de meilleure qualité. « J’ai appris que les gens que nous n’entendons pas à l’antenne ont quand même un rôle important » raconte Néo en évoquant les techniciens. Outre les techniciens, les élèves ont pu découvrir l’importance du métier de standardiste. Ils ont aussi rencontré des journalistes tapant à l’ordinateur leurs prochaines chroniques ou faisant des recherches.

Pendant ce temps, l’autre moitié du groupe a regardé des vidéos sur l’histoire de la radio. Ils ont ainsi découvert comment France Bleu est devenue la première radio générale, à destination des plus de 50 ans. «J’ai trouvé l’accueil du directeur super sympa, par contre les vidéos étaient moins intéressantes que la visite » regrette Julien.

La visite s’est terminée par une distribution de petits objets promotionnels que les élèves ont pu emporter en souvenir.

Emma Hée, 4e, photographie personnelle

Un voyage de A à Z

58737302_571865659969299_689620375910219776_nLe voyage en Angleterre a eu lieu du 28 avril au 3 mai. Des élèves de 3e et de 4e anglais euro ont visité le Devon qui se situe dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Quelle meilleure façon de parler de ce voyage qu’avec un abécédaire in english !

  • A : Alexa car dans ma famille, ils utilisaient les nouvelles technologies telles que cette enceinte connectée !
  • B : breakfast car vive le petit déjeuner anglais !
  • C : cinema car on a été voir Avenger End Game en anglais et sans sous-titres !
  • D : Dartmoor, c’est le nom du parc national dans le Devon dans lequel nous avons été randonner.
  • E : Exeter. C’est le chef-lieu du Devon. Nous avons eu droit à une visite guidée de cette ville… hélas sous la pluie.
  • F : family car on était hébergé pendant tout le séjour dans des familles anglaises.
  • G: good car c’était un superbe séjour !
  • H : hospital car une fille du groupe a dû aller à l’hôpital pour une douleur au genou.
  • I : interesting car ce séjour était très intéressant.
  • J : joke car l’humour a régné entre nous pendant tout le séjour.
  • K : Kingsteignton, ville proche d’Exeter où certains élèves étaient hébergés.
  • L : Lya une élève du collège qui est venue nous voir au départ à 4h du matin pour nous dire au revoir… avant sûrement d’aller se recoucher !
  • M : museum car on visité plein de musées durant le séjour.
  • N : nature parce qu’on a passé une après-midi en pleine nature dans le parc national du Dartmoor.
  • O : o’clock car il fallait toujours être à l’heure le matin au point de rendez-vous ou après les temps libres laissaient aux élèves par les professeurs.
  • P : port car on a pris le ferry au port de Ouistreham pour aller en l’Angleterre.
  • Q : Queen Elizabeth II, la reine d’Angleterre.
  • R : Road car les anglais roulent à gauche sur les routes. Le volant de leurs voitures est à droite.
  • S : Stonehenge. On a visité ce site néolithique constitué de menhirs et de pierres levées.
  • T : Torquay, une des villes côtière que les élèves ont visité.
  • U : United Kingdom, le Royaume Uni !!!
  • V : VEFE , le groupe organisateur du séjour linguistique
  • W : wild animals … animaux sauvages. Il y avait des chevaux sauvages dans le parc de Dartmoor.
  • X : xxxx ce qui équivaut, en Angleterre, à des bisous à la fin d’une lettre !
  • Y : yum ! Super !
  • Z : zen… comme il a fallu rester en passant la douane !

Et un grand merci à nos enseignantes pour nous avoir permis de profiter de cette belle semaine !

Néo Dubois, 4e – photographie personnelle

Monnet, vous avez dit Monnet ?

CaptureNotre collège porte le nom de Jean Monnet. Auparavant, il était connu comme étant le collège des Hauts Vents. C’est le nom d’un quartier à côté. Mais qui est Jean Monnet ?

Nous avons interrogé les élèves. Un seul nous a dit qu’il pensait que c’était « un homme politique ». Quelques uns nous ont parlé d’un peintre mais ils ont confondu avec Monet, un artiste célèbre pour ses tableaux de nénuphars, les Nymphéas.  Mais la majorité nous ont affirmé qu’il s’agissait de celui qui a construit le collège.

Erreur !

Homme d’action et grand négociateur, Jean Monnet (1888- 1979) est l’un des pères de l’Europe. Après les deux conflits mondiaux, il a su engager le continent européen sur la voie de la réconciliation et de l’unité, apportant alors la paix et la prospérité économique. Il est l’un des visionnaires qui ont fait de l’Europe, ce qu’elle est aujourd’hui.

Pour le savoir, nous sommes simplement allés chercher l’information sur le site d’établissement du collège. « Dès que je suis devenue webmaster du site, j’ai voulu que les élèves sachent qui se cachait derrière le nom de leur collège. C’est important ! » explique la responsable du site.

Dommage que peu d’élèves, y compris parmi notre équipe de rédaction, ne sachent qui est vraiment Jean Monnet.

Anthéa Gandon, 4e – illustration : Wikidia.

 

Pour des portes fermées au collège Jean Monnet !

CaptureLes portes ouvertes du collège Jean Monnet ont eu lieu le vendredi 15 mars 2019, de 16 à 20 heures. De nombreux parents et futurs élèves ont pu découvrir les locaux et rencontrer les professeurs, les membres de la vie scolaire et de l’administration.

Cette année, les membres des Normandisent refusent d’écrire un article sur ces portes ouvertes car ils n’ont pas envie d’expliquer à tous les futurs élèves ce qui se passe au collège. Hors de question de parler des nombreux et très intéressants projets organisés au cours de l’année pour tous les élèves de la 6e à la 3: le voyage en Angleterre, la semaine au ski, la webradio, le théâtre, les concerts … Inutile de parler de la classe média, de l’UNSS, des clubs comme le club journal, le club dessin, le club informatique, le club Step, le club scrap …

Pas besoin non plus de parler des échanges que les parents ont eu le 15 mars avec des professeurs accueillants impliqués dans leur travail. « On a exposé des travaux d’élèves, projeté une animation scratch, présenté le manuel et le programme scolaire. On a présenté le concours castor mais surtout on a rassuré les familles sur l’entrée en 6e » déclare M. Delépine professeur de maths.

Pas la peine non plus de raconter que ces visiteurs ont pu croiser des surveillants sympathiques ou une équipe de direction qui fait du travail sérieux.

De même, est-il nécessaire de parler des nombreux élèves volontaires chargés de faire visiter le collège et de mener les visiteurs jusqu’au buffet tenu par les SEGPA qui avaient eux-même préparé les plats afin de rafraîchir et satisfaire la gourmandise de tous ?

Non… c’est pour cela que les journalistes des Normandisent réclament le remplacement des portes ouvertes par des portes fermées, car tout le monde sait bien qu’on travaille dans la joie et la bonne humeur dans notre collège !

Élèves et professeurs vous attendent nombreux l’année prochaine !

Lya Coquet – Néo Dubois, 4e – Illustration personnelle

Attention à la chute !

CaptureLes chutes sont la plupart du temps imprévisibles, elles peuvent être plus ou moins graves, en fonction des situations. Mais une chose est sûre, les chutes les plus « belles » sont souvent les plus drôles.

Toutes les chutes sont différentes et certaines sont assez inattendues ! Des surveillants du collège ont bien voulu nous raconter leur pires chutes. Il y en a des plus ou moins violentes et vraiment surprenantes comme « je courais et je me suis pris une planche en bois dans la tête » ou encore « Je me suis pris une voiture qui était à l’arrêt en faisant du vélo ». Mais le plus souvent, ils n’ont pas, heureusement, lourdement chuté même si une se souvient être « tombée dans les escaliers ». Certaines chutes sont mêmes banales : « j’ai marché sur le ballon en jouant au foot et je suis tombé ».

La majorité des personnes réagissent aux chutes en rigolant, une réaction qui est souvent suivie d’inquiétude envers la ou les victimes concernées. Les surveillants ne dérogent pas à la règle puisque, lorsqu’ils sont témoins d’une chute, leurs réactions vont de « je rigole et après j’aide la personne » à « je filme quand c’est un copain » ! Mais aussi « tout dépend de la chute, on ne rigole pas si c’est grave ».

Le plus souvent les personnes maladroites et casse-cou sont celles qui font le plus de chutes, certaines ont même l’habitude de tomber ! C’est le cas d’une enseignante, particulièrement maladroite : « Une fois, je me suis pris les pieds dans le tableau roulant et je suis tombée au ralenti devant des 6e bouches es . Et une autre fois, en revenant de voyage j’ai buté contre la personne devant moi dans un escalator, je suis tombée sur le dos avec un sac à dos, je riais tellement que personne n’arrivait à me relever » . Sans oublier une de ses collègues téméraire qui a, enfant, lourdement chuté d’une balançoire. Ou celle, sportive, qui s’est blessée pendant un cours de gymnastique : « je faisais une roulade et mon visage a frotté sur le sol, j’ai saigné du nez ».

Alors, tous, un conseil : soyez prudent et attention, regardez où vous marchez !

Coquet Lya, Dubois Néo 4e – photographie personnelle

Une heure hebdo pour tout apprendre sur les médias

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Depuis septembre 2018 au collège Jean Monnet, une nouvelle option apparaît du temps de certains élèves de 4e, y compris pour ceux de SEGPA. Il s’agit de l’option média !

Encadrés par trois enseignants, un professeur de mathématiques, une professeure de français et la documentaliste, 15 élèves volontaires étudient, une heure par semaine, les médias, que ce soit la presse imprimée, la radio, la télévision ou les réseaux sociaux. « On a appris à se méfier des fake news ! » explique un élève. Les élèves se sont inscrits pour deux ans et continueront l’option en 3e.

Côté pratique, les enseignants ont proposé aux élèves de se lancer dans l’aventure radiophonique en créant leur webradio. « C’est l’idéal d’apprendre en pratiquant ! Nous avons le matériel au collège, donc autant l’utiliser. Les élèves apprennent l’écriture radiophonique, comme écrire un texte pour qu’il soit lu. Ce n’est pas si facile ! La webradio permet de faire travailler les compétence écrites ainsi que orales et de préparer les élèves au brevet», explique Mme Mahieu, la professeur documentaliste, « en plus, avoir une webradio au collège est un moyen génial pour faciliter le vivre ensemble ».

Les élèves ont tout d’abord présenté, dans de courts podcasts, leur média préféré, que ce soit de la presse, de la radio ou de la télévision.

Tous les podcasts sont hébergés sur le compte twitter de la classe : « on a créé un compte pour la classe, mais avant, on a bien réfléchi au profil et aux informations qu’on allait mettre » se souvient un des jeunes journalistes.

Ils ont ensuite écrit et réalisé leur première émission dans les conditions du direct. « J’avais le trac ! C’est compliqué de parler devant tout le monde ! » nous confie une des participantes. Leur webradio se nomme MJM pour Médias Jean Monnet. Les élèves se sont répartis les rôles, Anthéa a été l’animatrice et les autres élèves les chroniqueurs. Ils ont abordés différents thèmes : la culture, le sport, l’écologie, les techniques …

Maintenant, ils travaillent sur leur prochaine émission qui parlera de Flers.

Au retour des vacances, tous vont se rendre à Caen visiter les studios de France Bleu Normandie.

Trois questions à Mme Mahieu :

Comment s’est montée l’option média ?

C’est un thème que je voulais approfondir avec les élèves depuis plusieurs années, dans le cadre de l’EMI. En en discutant avec mes collègues, je me suis aperçue que je n’étais pas la seule à le vouloir. Avec M. Delépine et Mme Moynet, nous avons donc monté le projet avant de le soumettre à Mme Morel, chef d’établissement.

Pourquoi est-ce important pour les élèves ?

Ils apprennent à s’informer et à réfléchir à tout ce qu’ils lisent ou entendent. Il y a tant d’info autour d’eux qu’on parle d’infobésité ! En plus, cette option peut leur ouvrir des portes sur des formations comme le journalisme…

Comment avez-vous eu l’idée de la webradio ?

J’ai piqué l’idée à une collègue professeur documentaliste en lycée qui s’occupe depuis plusieurs années de la webradio de son établissement. J’ai suggéré l’année dernière l’idée à deux enseignantes en SEGPA et on a pu bénéficier du support matériel et des conseils de CANOPÉ Alençon. Comme le projet a été super concluant, l’investissement a été fait pour le collège directement.

Emma Hée,4e,  photographie personnelle

Envie de sensations fortes, pensez au Futuroscope !

800px-Kinémax_FuturoscopeLe Futuroscope est l’un des parcs de loisirs français les plus fréquentés avec 2 millions de visiteurs en 2017. Il est situé dans la Vienne, au nord de Poitiers.

Plus de 50 millions de visiteurs y sont allés depuis son ouverture en 1987, après 4 ans de travaux. Le Parc emploie près de 800 salariés à plein temps et, en saison touristique, près de 2000 saisonniers.

Ce qui fait la particularité de ce parc, c’est que ses attractions sont orientées vers le multimédia. En effet, de nombreuses attractions y sont proposées pour faire découvrir les technologies du futur liées à l’image et au cinéma dans des bâtiments aux formes géométriques extraordinaires.

Ainsi, aujourd’hui, les visiteurs peuvent commencer par l’Extraordinaire Voyage où les spectateurs sont assis dans des sièges mobiles et voyagent dans les plus beaux endroits du monde. En plus, chaque lieu est représenté par un parfum. L’odorat des spectateurs est donc sollicité. Ensuite, ils peuvent aller découvrir le monde de la courses automobile grâce à Dynamic qui est une activité de simulation qui les fait plonger dans une course mouvementée avec des véhicules très originaux. S’ils aiment le monde de l’automobile, ils peuvent se reposer en regardant Racing Xperience où, au volant de sa voiture, le champion automobile Sébastien Loeb sauve le monde menacé par un virus en apportant à temps la fiole d’antidote. Les visiteurs peuvent également préférer Kinémax qui raconte l’aventure de Thomas Pesquet dans l’espace. A moins qu’ils ne préfèrent danser avec les robots sur la musique de Martin Solveig. Là les visiteurs embarquent à deux à bord de la main d’un robot géant qui danse.

La plupart de ces attractions mélangent approches sensorielles et projections d’images. « Le futuroscope, c’est super, il manque parfois un peu de sensations fortes mais les illusions sont géniales ! » commente Lya, une élève du collège qui y est allée dernièrement. « Pour certaines attractions, l’attente est longue mais on oublie vite l’attente avec les attractions qui sont vraiment top. Ca bouge bien ! » raconte une de ses camarades.

Alors, si vous ne savez pas quoi faire aux prochaines vacances, un conseil : allez au Futuroscope. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires pour réussir votre séjour sur leur SITE

Loris Coquet, 6e – Illustration Wikipédia